WEEK END CHARGE POUR LES LAGARDIENS
Bis repetita pour Chantal Baillon et Sylvie Faure-Brac qui s'offrent un nouveau doublé ce matin après celui d'hier soir aux 10 km de Vergèze dans le Gard (voir article ci-dessous !). Véronique Fijalek complète le podium scratch féminin 100% Lagardien. Mais la surprise du chef est venue de David Bres qui accroche la première médaille autour de son cou en prenant une 3e place au scratch masculin !
COURIR PLUS VITE QUE LA MALADIE
LES KIKOUS/DALTONS AU DEPART ! (photo Kiki : Merci !)
Ce matin, donc, à 10 h 30 à Montélimar dans la Drôme, avait lieu une course pédestre "Courir plus vite que la maladie". Tout un programme. Il s'agissait de la première édition d'une épreuve de solidarité pour soutenir l'action de l'association A.R.E.T.A.S.C (Association pour la Recherche Thérapeutique et l'Amélioration des Soins en Ca,cérologie), organisée par l'association "Peggy Fitness".
Deux distances étaient proposées : 6,8 km et 12 km au départ du gymnase des Alexis ; l'objectif étant de redonner espoir à tous ceux qui souffrent de cette terrible maladie.
Le club Allan 26, partenaire de l'organisation s'est montré bien présent, tant en bénévoles qu'en coureurs.
Récapitulatif des podiums du week end :
10 km de Vergèze : Chantal Baillon 1ère, Sylvie Faure-Brac 2e. Courir plus vite que la maladie : Chantal Baillon 1ère, Sylvie Faure-Brac 2e, Véronique Fijalek 3e, David Bres 3e !
MA COURSE, vue de l’avant !
Un scénario incroyable pour le petit parcours qui faisait officiellement 6,8 km et qui en accuse beaucoup plus selon tous les GPS qui équipent désormais les poignets des athlètes pointus…8 km sera sans doute la distance la plus consensuelle…Qu’importe ? Pas vraiment, on ne dose pas son effort de la même façon lorsqu’on part pour 6,8 km ou pour 8, bien sûr ; la gestion n’est pas la même. Bien que les kilomètres n’étaient pas indiqués, ceux qui n’avaient pas ces précieux instruments de mesure par satellite se sont tout de même posés des questions en regardant leur montre-chronomètre.
Top DEPART :
Je me lance à travers l’espace herbeux, bien décidée à rester le plus longtemps possible au contact de Chantal qui est partie en tête du peloton ! Je suis juste derrière elle, les garçons sont bien à l’abri dans nos foulées :
« Chantal, laisse passer les garçons ! On ne va pas leur faire les lièvres, non ? » pas de réponse. Je tente de m’écarter pour leur céder le passage, mais, non-merci-les-filles-on-est-bien-comme-ça ! Nous passons en trombe devant un groupe de photographes et de spectateurs ahuris…On le serait à moins ! Bon, au bout d’un kilomètre, le peloton commence à s’étirer et un garçon semble vouloir prendre la relève de Chantal…Moi, je me cale en 4e position, David Bres un peu derrière. C’est parti vite, je lève un peu le pied et deux autres garçons nous rejoignent, nous doublent, repassent derrière…On les aura à l’usure. Le premier craquera au sommet de la première « bosse », le deuxième dans la descente. David, qui me suivait comme mon ombre, prend l’avantage dans la montée, mais je parviens à ne pas le laisser s’échapper dès que la pente tourne en ma faveur !!!
Nous finirons ensemble, franchissant main dans la main la ligne d’arrivée, heureux comme des rois…Nous réalisons, à ce moment-là, grâce à Chantal d’ailleurs, que notre ami est le 3e homme de la course ! Banco ! Je suis si heureuse pour lui, car cette place-là était inespérée. Mais la chance sourit aux audacieux dit-on, et au vu des progrès réalisés par David, c’est une belle récompense. Bon, c’est sûr, le niveau n’était pas très relevé : imaginez que Chantal termine 2 e exaequo avec le 2 e garçon et moi 4e exaequo avec le 3e ! Situation rarissime…Tant pis pour les absents, David a su saisir une belle opportunité.
Bref, dès l’arrivée, à peine le temps d’enlever le dossard, de boire deux verres d’eau et de mettre dans ma poche quelques nougats, que je repars sous le regard perplexe des bénévoles. Certains me lancent : « Vous repartez pour une nouvelle course ? » ou « Vous vous trompez de sens ! » ou « Vous n’êtes pas fatiguée ? ». J’annonce un sibyllin : « Je n’ai pas fini ma course ». C’est vrai que j’en ai plein les jambes, mais je veux rejoindre deux coureuses qui, elles, n’en ont pas terminé. Je remonte le peloton en encourageant tous ceux que je rencontre, je croise même une toute petite fille qui court au côté de son papa. Je lui propose un nougat, mais elle décline mon offre d’un sourire.
Encore quelques centaines de mètres et enfin je les aperçois : Lola (une kikoureuse) et sa sœur Nanou dont c’est la première course je crois (ou pas loin !). Lola est restée avec elle malgré ses invitations à lui fausser compagnie. Mais Lola est têtue, et bavarde apparemment ! Bon, c’est une (belle) histoire de famille…Je peux enfin offrir mes nougats que je gardais précieusement pour elles. Nous finirons toutes les trois, encourageant Nanou, moi lui décomptant les mètres qui nous séparent de l’arrivée, et Lola me demandant de me taire pour ne pas décourager sa sœur.
Mais de courage, sûr que Nanou n’en a pas manqué, et s’il est une belle victoire aujourd’hui, c’est bien celle-là : celle de tous les anonymes du peloton, venus courir pour simplement participer à cet élan d’espoir de vaincre la maladie. Je n’en sais rien, mais peut-être que parmi les coureurs présents ce matin sur les différents parcours, certains étaient atteints du cancer, et ils ont lutté plus qu'ils n'ont couru. Respect à tous les coureurs, du premier au dernier. Et peut-être même, encore plus de respect pour les derniers.
Album Photos (provisoire)
LA FOULEE LAGARDIENNE SUR LES PODIUMS (à noter 100% podium Kikourou : Crapahut 26, Titifb, Véro 26)
Une fierté légitime pour le Président du club de La Garde Adhémar, Franck Delannoy qui a apprécié les 6 podiums en moins de 24 h de ses athlètes ...Mais il ne faut pas que les leaders du groupe occultent la performance des autres.
Résultats COMPLETS
La Foulée Lagardienne : photo de classe ? Non, photo classe !