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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 21:07

Une idée de rando-course par les sentiers cette fois, pour atteindre le sommet du Mont Ventoux  Cet itinéraire est à la porté de tous sans équipement spéciaux. Se procurer la carte IGN 3140 ET.

Le Mont Serein et le sommet du Mont Ventoux
Départ du Mont Serein (près du camping au fond de la station), et suivre le GR4 jusqu'au sommet puis la route des crêtes. A la hauteur de la Tête de la Grave couper pour rejoindre le GR9 ; au cairn prendre le sentier sur la gauche. Suivre le GR9 sur 5 km pour retourner au Mont Serein. C'est le plus beau parcours sur le sommet, les vues sont magnifiques et la traversée de la Combe de Fonfiole sera le moment le plus fort de cette randonnée en haut lieu. Ne pas oublier de prendre de l'eau...600 m +

Rien à voir avec le mont ventoux, une vidéo gag sur les tapis de course à pied ! Non, non ça n'est pas Défi Franck...quoi que...?

 

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 08:42

Lundi  30 Avril 2007, c'est un grand jour pour Défi Franck, car Chantal Baillon et moi-même Titifb allons nous attaquer aux pentes impitoyables du Géant de Provence : le Mont Ventoux !

Dominant du haut de ses 1.912 m toute la Provence, le Mont Ventoux est un site naturel d'exception,  floristique et faunistique qui lui a valu d'être classé "Réserve de Biosphère" par l'U.N.E.S.C.O. Mais, nous n'irons pas là-bas pour faire du tourisme (dommage !), mais du sport !

Voilà le défi de Défi Franck : 
La maison-mère de GELPAM, DUJARDIN, dont le siège est en Belgique a organisé une sorte de challenge pour ses cadres franco-belges. Il s'agit de monter par la route au Mont Ventoux au départ de Bédoin (300m d'altitude), avec une arrivée au sommet à 1909 m. Soit 21,5 km d'ascension, 1612 m de dénivelée. Pourcentage moyen : 7,5 %, pourcentage max : 11%...Ca fait rêver !
Sur les 14 employés qui ont répondu présents pour cette confrontation sportive et amicale entre membres d'une même société, seul Franck fera l'ascension en courant. Ses collègues ont préféré la petite reine...Nous, Chantal et moi, son coach, ne serons là que pour courir avec lui et le soutenir...moralement !

Michel-le-jardinier nous embarque dans le Berlingot au milieu des vélos et des sacs ; je trouve une place, assise sur une glacière ! Nous avons décidé de nous faire déposer au hameau Les Bruns à 700 m d'altitude. Il restera quand même 1200 m de dénivelée et 16,5 km... Il est près de 10 h, notre chauffeur nous abandonne.
Allez, courage Franck, y a qu'à suivre la route... Le problème, en partant des Bruns, c'est qu'on attaque directement en côte, sans échauffement...Si on avait couru depuis Bédoin, la montée aurait été plus progressive. Mais, 21,5 km et 1600 m + pour Franck, ça n'aurait pas été raisonnable.

Dès le début, c'est dur !
Equipés de petits sacs à dos contenant une poche à eau et deux gels, nous voici partis tous les 3. J'ouvre la route, les deux autres dans ma foulée. Mon Garmin m'indique 9 km/h : ça va pas durer..Chaque borne rencontrée nous avoue le pourcentage moyen qui nous attend sur le prochain kilo : réjouissant ! La température est idéale : ni trop chaud, ni trop froid et surtout : pas de vent d'annoncé au sommet et ça, c'est le plus appréciable. Parfois le vent y souffle dans toutes les directions, pouvant atteindre des pointes de 250 km à l'heure.

Au bout de 3 kilomètres j'accorde à ma petite troupe une pause-étirements. Les tendons et les mollets nous disent merci...Chantal profite de l'arrêt (après quelques étirements néanmoins), pour nous fausser compagnie : nous ne la reverrons plus avant le sommet. Elle monte à son rythme (qui va en impressionner beaucoup d'après les échos admiratifs reccueillis à l'arrivée par les cyclistes Belges).

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Titifb Défi Franck et Chantal

A coeur vaillant, rien d'impossible !
Nous reprenons notre ascension en déroulant nos foulées sur le bord de la route, assez étroite par endroits. Ca n'est pas évident de courir, car, non seulement nous devons faire face à la déclivité, mais également, et ça c'est plus génant, au dévers ! La route n'est pas plate...Mes tendons s'en rendent bien compte. Pendant la 1ère heure de course, j'aurai la cheville en vrac...Je fais alterner course et marche à mon athlète qui transpire à grosses gouttes : on le suit à la trace ! Quand la pente est trop sévère, il vaut mieux marcher que courir, c'est plus économique sur le plan énergétique (à moins d'être très fort des quadriceps). D'ailleurs, il m'arrive de doubler des coureurs ou de rester à leur hauteur en marchant tandis qu'eux courent ! Mon Franck serre les dents (c'est moins facile pour respirer !) et avance d'un bon pas. Florilège des petits phrases et encouragements :
"Pense à boire ! Détends tes bras, souffle bien, regarde le paysage et rappelle-toi que tu es ici parce que tu le veux bien ! Accroche-toi, tu vas y arrviver ! C'est TON défi, Franck..." Je n'ai, bien sûr que peu de réponses de mon coéquipier. Parfois un oui, un non, au mieux un "Oui Coach !" Un an que Franck me parle de ce défi...c'est d'ailleurs à cause de lui qu'il a choisi son surnom de "Défi Franck" pour notre site communautaire de sport d'endurance
Kikourou. Ca y est ! Le premier cycliste de l'équipe nous remonte : il s'agit de Hans, un coureur belge qui fait ses 35 000 km par an...presque un pro ! Au total, 6 cyclistes nous reprendrons...

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Franck et Hans

Rencontre improbable !
Revenant de l'arrière, un coureur à pied nous remonte. C'est un Poitevin nommé Rachid, coach d'une équipe de filles qui est venu, lui aussi, défier le Ventoux. Nous ferons ensemble les 10 derniers kilomètres, chacun étant bien content d'avoir rencontré l'autre. Rachid a décidé de monter et de redescendre en courant (ouille !) le Géant de Provence. Je pense qu'il va avoir mal aux jambes pendant quelques jours, notre coureur des plaines. Mes encouragements changent désormais : "Allez les gars, on y est bientôt ! Plus que 600 m ...de dénivelée ! Oups...

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  FRANCK ET RACHID : drôle d'endoit pour une rencontre !

La tour à l'horizon, le sommet !
Nous alternons toujours la méthode du marcher/courir, et kilomètre, après kilomètre, lacet après lacet, nous finissons par apercevoir notre objectif. Il se rapproche. Euh à moins que ce soit nous qui nous en rapprochions..! La tour qui domine le sommet du Ventoux s'aperçoit de loin, mais elle comme l'horizon, elle recule au plus nous avançons ! Est-ce possible ? Les conditions climatiques semblent changer maintenant, et la fraîcheur nous assaille.Un léger vent se lève et le sommet se dérobe souvent à nos yeux inquiets. Pourvu que l'orage ne nous fasse pas payer notre impudence ! La tour joue à cache-cache avec les nuages qui courent (plus vite que nous !) dans le ciel. Le brouillard semble envelopper la fameuse station hertzienne du Mont-Ventoux qui a pour mission d'assurer le maintien en condition de fonctionnement optimal des réseaux hertziens, support de transmission dont la mise en oeuvre est confiée à l'Armée de l'Air. Le sommet du Mont-Ventoux, en effet est occupé par l'Armée de l'Air depuis la fin de la 2e guerre mondiale... avant d'être occupé par nous ! Il est 12 h losque Franck et Rachid lancent le sprint à cinquante mètres de l'arrivée. Sans prévenir ! Eh, oui, après les avoir encouragés pendant des 2 heures, ils n'hésitent pas à me brûler la politesse pour franchir les premiers la ligne d'arrivée, fictive, mais constituée des équipiers déjà présents ! Ah, les ingrats ! Je m'en rappellerai...

Sans-titre-Fusion-03.jpg 

AU PIED DE LA TOUR HERTZIENNE

Nous croûlons sous les félicitations des uns et des autres, nous tombons dans les bras humides des cyclistes qui nous ont réservé une ovation digne d'une arrivée de marathon.
A peine le temps de savourer notre Défi relevé qu'il faut vite se changer : nous sommes trempés et il fait une température proche de zéro. D'habitude, par temps clair le panorama offert par le sommet est l'un des plus vastes d'Europe : s
ur le versant sud, derrière le plateau d'Albion et la montagne de Lure, le mont Viso balise la frontière italienne. Plus au sud, on aperçoit les gorges de la Nesques, le Luberon, la montagne Saint-Victoire, et l'étang de Berre. Oui, la vue s'étend jusqu'à la Méditerranée ! Le versant nord offre les grands sommets alpins, découvrant au passage la vallée du Rhône, les massifs des Cévennes et le Mont Aigoual avant d'atteindre les grandes montagnes autour du Mont Blanc ! Mais, toutes ses descriptions "touristico-géographiques" ne seront que des mots pour nous quand notre périmètres de vue est bien limité. Pour jouir d'un panorama pareil, il faudra revenir...

Au final Hans a terminé 1er cycliste dans un chrono qui laissera rêveur bien des adeptes de la petite reine : 1 h17 (de Bédoin). Pour un athlète du plat pays, l'ami Hans ne s'en sort pas si mal. Chantal, qui assure n'avoir pas forcé, avoue de son côté 1h46. Notre trio s'est accordé 2h08. Mais, l'important pour tous les 16 sportifs fut d'être arrivé au sommet, le chono n'était qu'anecdotique.
Bon, le meilleur est à venir (avenir ?) : la descente !


Lâchez les freins !
Nous enfourchons nos vélos et nous lançons, Chantal, Franck et moi dans la pente !
Quel plaisir intense d'être là. Quelle justification de notre souffrance, de nos doutes, de nos interrogations (qu'est-ce que je fais là ?) quand on ressent au fond de soi, ce sentiment de plénitude qui nous envahit lorsque nous avons fait quelque chose de difficile, quand nous avons dû repousser nos limites, tant physiques, que mentales. Je ne sais pas si ça nous rend plus fort ou meilleur, mais, j'ai la faiblesse de le croire. Oui, quand on ressent ce moment de jubilation, on se dit, j'ai eu raison de m'accrocher, raison de ne pas avoir baissé les bras. Raison de faire ce que je fais. Et même si on n'avait pas raison, qu'est-ce que ça pourrait faire ? Parfois, les gens me demandent : "Pourquoi courez-vous ?"; ce serait facile de répondre : "Pourquoi pas ?" Mais, je n'ai pas de réponse toute prête. Mais, trêve d'introspection ! Je descends en position de recherche de vitesse, le ventre posé sur la selle (à voir absolument !). Nous faisons une halte-restauration au chalet Reynard à 6,5 km du sommet.
Au menu, un filet très mignon ! Pour le dessert ? La suite de la descente folle !

le Chalet Reynard

Le chalet REYNARD  

Chantal et moi étant en VTT, nous partons les premières : l'orage menace et des gouttes commencent à tomber. Mon pneu arrière est un slick usé, je l'avais oublié, lui non ! Dans un virage en épingle, il s'est rappelé à mon bon souvenir, et je me suis offert un dérapage non-contrôlé ! Heureusement pour mon matricule, aucune voiture ne surgit pour me réceptionner sur son capot ou son parebrise...Faut dire que j'ai abordé la coube avec un 60 km/h un peu optimiste ! Après cet avertissement sans frais, je me résoudrai à ralentir...Dommage, la vitesse, quelle ivresse ! Ouf ! Une fois de plus, je remercie ma bonne étoile. Je frôle souvent la correctionnelle dans les descentes à VTT. J'ai déjà failli tomber d'une falaise sur l'Ile d'Yeu en Vendée...Sans compter de multiples coups de chaud dans les Alpes : je suis incorrigible, je tiens ça de qui ?
Je me relève donc et attends Chantal, moins téméraire que moi. La montée, c'est pour elle, la descente, c'est pour moi ! Etrangement, personne ne nous rattrapera, et nous sommes très (trop) vite à Bédoin, où nous retrouvons la Titimobile bien sagement rangée sur le parking.


Franck arrive peu après, suivi de Jean-Bernard et du Berlingot que pilote Michel. Où sont les autres ? Ils ont décidé de poursuivre leur balade sur Sault. Ca ne nous paraît guère prudent, car de gros nuages noirs couvrent justement cette région. L'avenir nous apprendra que nous avions raison de nous inquiéter pour eux. Alors que nous serons nonchalamment installés à la terrasse d'un bistrot en train de siroter un petit café, savourant enfin notre réussite, Franck recevra un coup de fil lui demandant de venir récupérer quelques membres de l'équipe Dujardin ayant essuyé un orage assez violent...Nous le laissons aller porter assistance à ses collègues, prenons avec nous Michel (pour qu'il y ait plus de place dans le Berlingot !) et rentrons à Pierrelatte.
Ca, c'est une bonne journée, et ce défi de Franck au Ventoux, je m'en rappellerai longtemps...Mais, la prochaine fois, je voudrais courir l'intégrale, au départ de Bédoin...et par les sentiers peut-être !

 

P1050371.JPG

  Bravo Franck, tu n'as jamais autant mérité ton surnom : Défi Franck !


Toutes les  photos sont là ! Les données GPS sont ici !

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 04:00
Dimanche 29 Avril à 9 h au stade d'Orsan, a eu lieu la première édition du Trail  du Camp César, dans le Gard (Orsan,  6 Kms au sud de Bagnols Sur Cèze). Au menu de cette épreuve 26 kms avec 1300 m de dénivelée positive et négative...80 % de monotraces en semi autosuffisance.
Parmi les 137 coureurs qui se sont alignés pour en découdre, un athlète de la Section Loisirs : Jean-Claude Goumarre. Le 15 Avril, il s'était essayé au trail de Dieulefit, y a pris goût et s'est lancé sur les sentiers plus que vallonnés du parcours concocté par Régis CHAUTARD.

 Le cadre de cette course est unique et historique. En effet
le Camp de César est un important oppidum qui a été occupé à partir du 5e siècle avant J.C (pas avant Jean-Claude !) jusqu'au 6e siècle après J.C. De nombreux vestiges, remarquablement conservés, subsistent encore de nos jours : remparts, nécropoles, quartiers d'habitations, basilique, forum,...

Sur le vif

"Salut coach ! Ben voilà, je viens de boucler mon 2ème trail et celui-là, il était costaud. C'est une course très technique au niveau des appuis, je boucle le parcours en 3h24, 96e sur 137, 33e  SH.Il y a eu 14 abandons."

 

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Jean-Claude et ses 3 filles à Dieulefit

Résultats complets

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 05:44

 

16 avril
LE TRAIL DE DIEULEFIT : SE PERDRE, C'EST PERDRE !

 CO2 Dieulefit club Rhône alpin de Course d’Orientation a eu une excellente idée : organiser un trail à travers les magnifiques collines environnantes de leur petit village.  Ce sera le « Défi Dieulefitois ». 

 

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La Section Loisirs pose pour la postérité

Dieulefit, petit bourg de 3200 âmes est une terre de Potiers : la tradition de la poterie dans le pays de Dieulefit remonte loin dans le passé : les fouilles archéologiques ont livré des vestiges de fours et de poteries datant de l'époque gallo-romaine ! Les ateliers, galeries et expositions méritent assurément une visite...

En ce dimanche 15 avril 2007, sous un soleil et une chaleur printanière, c'est donc une première édition et plus de 200 coureurs vont essuyer les plâtres ! Deux distances sont proposées aux trailers : 13 km pour 600 m de dénivelé, et 28 km et 1300 m +. 


Il est 8 h, et sur le parking où a lieu la remise des dossards, les coureurs se retrouvent dans une ambiance fort détendue...Le départ sera donné sur la place principale du village à 9 h, rien ne presse !

Aujourd'hui, c'est un grand jour pour mes coureurs de la Section Loisirs de Pierrelatte (groupe que j'ai créé et que je coache depuis 5 ans). 14 d'entre eux ont répondu présents à ce rendez-vous. Certains sont plus inquiets que d'autres et viennent me voir à ma voiture pour me demander des conseils, mais surtout pour être rassurés...13 km et 600 m de dénivelé positif et négatif, pour la plupart, c'est ENORME ! Mais c'est un défi qu'ils veulent relever et ce n'est pas Défi Franck qui me dira le contraire ! Après deux semaines de galère, il a décidé de s'aligner avec ses camarades...Je ne veux pas qu'il force sur son mollet encore convalescent, il fera la course "en dedans" en restant avec l'un ou avec l'autre pour les aider, les encourager, et sur ce plan là, on peut lui faire confiance ! La course, pour la Section Loisirs se passera au mieux, et tous seront ravis de leur dimanche : la course, la beauté des paysages, l'ambiance, le repas d'après-course dans le parc de la Baume.... ; la joie et la fierté de "l'avoir fait" les habitent.

 

Briefing zappé !

8 h 45 l'équipe organisatrice a réuni les futurs trailers sur la place Châteauras où sera donné le départ à 9 h. Je n'ai pas l'habitude des briefings : sur les "10 km" pas besoin qu'on nous explique de long en large ou en travers qu'on doit faire deux boucles de 5 km en suivant les flèches au sol ainsi que les indications des signaleurs à chaque carrefour ! Alors que fait Titifb pendant les explications de texte ? Des lignes droites, des éducatifs, des étirements ! Elle part pour un 10 km ? Non, pour un Trail...Première erreur qui va lui coûter cher...Chantal Baillon qui fait son grand retour sur le circuit a déjà passé un quart d'heure à étudier la carte IGN du parcours et à la mémoriser. Comme une bonne élève, elle se montre très attentive aux explications données au micro avant le départ..."La séparation des circuits se fera au 1er ravitaillement". Ok ! Je prends note ! Pas elle ! Toujours des lignes droites en accélérations foudroyantes. Ca sent la forme, le mano à mano avec Chantal, la championne du monde de course de montagne. Titifb pense peut-être arriver à la battre aujourd'hui ? Possible...8h50. Les Kikoureurs se rapprochent les uns des autres pour une séance de photos : Marie38, Arno38, Pinston, Défi Franck, Titifb et Iade38.

 

9 h : 5 4 3 2 1 Partez !
Le premier kilomètre se déroule sur du goudron, puis très vite les choses sérieuses commencent ! Chantal et Titifb sont au coude à coude. Sans doute, la course se passera ainsi...Apparemment, la victoire se jouera entre elles deux. Dès le départ, le trou s'est creusé avec leurs adversaires. Sur le large chemin sinueux et heureusement ombragé qui les mène au premier ravitaillement Titifb se retourne pour voir la distance avec les autres filles, mais personne en vue ! Une légère douleur aux jambiers antérieurs (douleurs récurrentes chez elle) l'inquiète un peu. Mais tout va bien pour l'instant. Il commence à faire chaud et soif ! Ah, enfin, le ravitaillement. Beaucoup de monde à ce poste : coureurs et bénévoles sont massés devant les tables. Elle n'hésite pas à s'arrêter, à s'asperger la tête avec 2 gobelets, et à en boire un troisième, le quatrième sera pour son éponge ! Bon, c'est pas'tout ça, faut r'partir Ttifb ! C'est n'est pas parce qu'on a de l'avance qu'il faut exagérer...Chantal a disparu, profitant de l'arrêt prolongé au stand de sa camarade, la championne a mis les bouts ! Titifb repart tranquillement sur le sentier de droite, avec son groupe de coureurs et hop : du faux plat descendant, comme elle les aime...Elle allonge la foulée, le mors aux dents, la forme est là. Ah, Chantal a pris la poudre d'escampette ? Elle va la rattraper ! Au bout d'un kilomètre, elle commence à lever le pied, si elle continue comme ça, c'est l'asphyxie assurée, et toujours pas de Chantal en vue ! Pire, un spectateur lui annonce : "1ère femme !" ? 1ère femme ? ? Et Chantal, alors ? Oh, la pôvre, elle a dû se tromper de parcours ! Titifb regarde maintenant autour d'elle et demande à ses compagnons de route : "Euh...on est bien sur le 13 km ? ". Consternation, enfer et damnation ! Non, c'est le parcours du 28 km sur lequel elle s'est embarquée ! Mais, c'était où la bifurcation ? Au ravitaillement, il y a plus d'un kilomètre ! Que faire ? Rester sur le 28 ? Hésitation...mais une belle ampoule sous la voûte plantaire de son pied gauche la dissuade de se lancer dans l'aventure, ainsi qu'un manque certain de préparation...Mais retourner en arrière...trop dur ! La rage au coeur, elle décide de faire demi-tour avec d'autres compagnons d'infortune, qui, comme Titifb ont manqué la bifurcation...Le retour se fait donc à contre-sens de la course et d'autres coureurs qui se sont trompés également viendront grossir le groupe "des revenants qui n'en sont pas revenus de s'être trompés !". En fait, l'explication est là : les organisateurs avaient posé AU SOL, devant les tables de ravitaillement les pancartes qui indiquaient les deux parcours. Avec les bénévoles et les coureurs massés devant, on ne les voyait plus...Tous les coureurs regardent étonnés Titifb faire demi-tour.


"Mais, qu'est-ce que tu fais ???"
"Je me suis trompée de parcours..."
"Ca fait rien, cours avec nous !"
"28 km ? Ca va pas, non ?" 

Ah, elle tempête notre Titifb ! La victoire est perdue, c'est sûr, la course est foutue ! Que faire, abandonner ? Elle hésite en arrivant au ravitaillement à redescendre par son chemin de montée. Elle regarde sa montre : 3 km de trop ! Cette promenade divertissante sur le 28 km lui a coûté 15 minutes ! Chantal doit déjà être dans la remontée des Fonds ! La mort dans l'âme, elle se remet en route ! Tant pis, elle continue, elle en sera quitte pour un entraînement ! Ca lui apprendra à ne pas écouter les briefings d'avant-course ! Sa nouvelle devise sera celle des orienteurs : "il vaut mieux marcher dans la bonne direction que de courir dans la mauvaise !". Sa course désormais se résumera à : donner des explications à tous ceux qui la connaissaient et s'interrogent sur sa présence à l'arrière de peloton, à tenter de doubler dans les monotraces, à piétiner derrière des coureurs qui ne s'écartent pas (peu, mais, il y en a !), à fulminer contre les organisateurs  ? :

"Ca aurait était simple qu'un bénévole, parmi les dizaines du ravitaillement indique les différents parcours ! Un simple panneau au moins, à hauteur d'yeux !"

 Non, pire, c'est à elle, qu'elle s'en prend !

"Tu pouvais pas demander au ravitaillement si tu avais un doute ? Euh, j'avais pas de doute, j'ai fait comme Panurge, tout le monde allait à droite, j'ai pris à droite !!!"

 Ah, ces coureurs sur route !!! Tout dans les jambes, rien dans l'crâne ! Tout juste bons à dérouler leur foulée sans réfléchir, mais la course en nature, c'est pas ça. Il faut courir avec sa tête, être TOUJOURS vigilant ! Bon, ça va, c'est pas la peine de lui jeter la pierre, on le sait qu'avec la fatigue, les coureurs manquent parfois de lucidité...C'est une première édition, et l'organisateur (qui s'attendait à accueillir Titifb sur le podium) a reconnu cette erreur d'avoir mis les panneaux par terre ! C'est promis, la prochaine fois, il les mettra en hauteur !

Elle est pointée vers la 92e place ! 14 ou 15 e féminines ! Les carottes sont cuites ! Aucune chance de figurer au palmarès de cette première édition du Défi ! Tant pis, elle fait désormais contre mauvaise fortune bon coeur ! Elle fait même une rencontre insolite : la Kikoureuse Kikidrôme que Titifb remonte sur un sentier est tellement étonnée de la voir derrière elle...qu'elle la prend en photo : "Sinon, personne ne me croira !". Sourire, clic la photo et hop, elle repart comme une flèche. Cette petite mésaventure lui permet de remonter un à un tous ses athlètes de la Section Loisirs qui n'en reviennent pas de la voir DERRIERE EUX ! Titifb en profite donc pour les encourager avant de les passer...prestement !

Parc de la Beaume, Chantal est arrivée depuis un quart d'heure et s'inquiète sérieusement de ne pas voir franchir la ligne par son coach ! La 2e Sylvie Roux ainsi que la3e Marie-Lauraine Gaude sont là...Catherine Gerfaud aussi.

1h28'14 et 750 m de dénivelé au compteur...c'est Titifb qui en finit !!! 16 km ! Comme si 13, ce n'était pas suffisant !

"Mais, c'est pas vrai, qu'est-ce que tu as foutu fait ???"

"Ne m'en parle pas ! Je me suis trompée de parcours !!!"

La décence m'interdit de mentioner la suite du propos...mais tout s'arrangera autour d'une immense table remplie de victuailles, de Kikoureurs, de coureurs de la Section Loisirs. Tous applaudiront des deux mains la victoire de Chantal ! Titifb, qui avait amené, comme à son habitude une bonne bouteille de Côte du Rhône Vieille Vignes médaillée, a levé son verre sportivement à sa camarade...Elle termine  la 36e place au scratch, 5e chez les féminines au prix d'une course folle pour revenir sur les premières...mais, trop tard !

"Rien ne sert de courir très vite, il ne faut pas se tromper de parcours !!!" A méditer pour la prochaine édition !"

 

Au pays des potiers, Titifb n'a pas eu de pot !

Merci aux organisateurs et aux sponsors pour la superbe médaille en poterie et le fameux PICODON de Dieulefit !

Résultats de la SECTION LOISIRS :

Franck Delannoy : 51e et 24e S, Jean-Claude Goumarre : 52e et 25e S, Véronique Fijalek 53e : 7e F, et 5e V1, Thierry Bussot : 63e et 29e S, Christine Nicolas : 67e, 13e F, 8e V1, Patrice Breteau : 80e et 18e V1, Marie Angélique Simonin : 84e, 21e F, et 16e V1, Colette Canac : 89e et 2e V2, Lydie Favel : 116e, 39e F, 21e V1, Olivier Favel : 117e, 23e V1, Nuria Breteau : 118e, 40e F, 22e V1.

B_R_A_V_O  à tous ! Et merci à Joêl Canac pour les photos de courses ainsi qu'à Richard Rey-Moutet dont les clichés seront en ligne très bientôt, ici même.

 


Commentaires

Le 16/04/07 à 09:35, commentaire de NoNo l'escargot
Titifb devrait s'acheter un GPS qui parle... "au prochain-carrefour-prenez-à-droite" !
C'est un peu rassurant de voir que ce genre de boulette arrive aussi aux meilleurs !!!
Bravo quand même pour ta course et surtout pour ton récit plein d'humour. J'ai adoré.

NoNo_l'escargot_au_plaisir_de_te_croiser !

Le 16/04/07 à 10:33, commentaire de chorizo13
sacré TITIFB , désolé pour toi, mais je ne peux pas m'enpêcher de croire que tu aurais du continuer sur le 28.

ciao

Le 16/04/07 à 12:46, commentaire de gdraid
titifb, j'adore te lire !
Courir en Nature, c'est courir l'Aventure, à tous moments.
Cette histoire restera en ta mémoire, plus longtemps qu'une quelconque victoire.
C'est une très belle histoire !
Encore bravo titifb !
JC
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 05:51
SATILLIEU/LA LOUVESC : LA SURPRISE !

SATILLIEU LA LOUVESC : LES HEROS SONT-ILS FATIGUES ?

Samedi avait lieu à Satillieu en Ardèche la 1ère manche de la Coupe de France de course de montagne. Rendez-vous incontournable des meilleurs montagnards français, cette épreuve se dispute sur une distance de 12 km et compte 800 m de dénivelé. Elle relie les deux villages de Satillieu et de La Louvesc par des sentiers de montagne. Cette année le soleil était au rendez-vous. Des conditions idéales réunies pour que la course soit belle et pour que les records soient pulvérisés. Cette année encore, Coupe de France oblige,  le plateau était particulièrement relevé, notamment chez les garçons, où la présence de l'élite de la discipline transformait cette épreuve en un "mini championnat de France" comme le diront certains. Georges Burrier et Isabelle Guillot annoncés comme les favoris après des années de domination, recevront-ils un nouveau sacre ?

Satillieu 15 h.
Dès le départ, le fondeur savoyard J-C Dupont attaque, et les hostilités sont lancées. Mais le rythme fort rapide ne permet pas à l'athlète d'Arve Bonneville de résister à l'armada à ses trousses ! Lorsque les coureurs arrivent au Bouchas (5 kms environ de l'arrivée), Julien Rancon de l'ACO Firminy a pris désormais la tête de course pour ne plus la lâcher devant l'Ardéchois Nicolas Pasquion qu'on n'avait pas vu à pareille fête depuis longtemps ! Georges Burrier est au coude à coude, mais ne reviendra pas, ni sur Nicolas, ni sur le futur vainqueur Julien Rancon, et le Messin en terminera à la 3e place...

Le retour de Nicolas Pasquion l'Ardéchois !
Julien Rancon s'impose donc avec plus de 2 minutes d'avance sur le coureur de l'EVA Nicolas Pasquion qui signe là, un retour fracassant après 2 années blanches, et Georges Burrier complète le podium. Le nouveau record de l'épreuve sera donc de 49'20 ! A la 4ème place on retrouve Bouziane et à la 5ème un autre Ardéchois Emmanuel Meyssat (anciennement d'Annonay Athlétisme, et aujourd'hui à l'ACO Firminy). A souligner la très bonne prestation des deux Drômois de l'ASPTT VALENCE : Kamel Delaynnay, 12e et Eric Delaye 13e. 

L'ACO Firminy, le club qui monte, s'impose par équipe chez les garçons. La saison est lancée, et l'ACO voudra garder l'avantage...qu'on se le dise ! 

Surprise de taille chez les femmes : La hiérarchie bousculée...
Isabelle Guillot n'a pas gagné !!! Après de nombreuses victoires à Satillieu, tout le monde s'attendait à un bis repetita des années précédentes ! Et bien, non...L'athlète de Blagnac ne prendra que la 2ème place en 1h02’46, ce qui est pour elle, évidemment, une déception. Elle est très nettement battue par Michèle Leservoisier (1h00’45), qui avait déjà pris la tête de course au Bouchas. Valérie Galland (1h04’13) prend la 3ème place.  

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Championnat de France de montagne à Courchevel 2006
Podium V1 : 1ère Isabelle Guillot, 2e Michèle Leservoisier, 3e Chantal Baillon

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 06:03

Arnica, Apis, Cuprum, Ruta, etc... font partie de ma trousse d’urgence !

Arnica Montana

The  BEST OF des traitements de choix dans le cadre des différents traumatismes ou micro-traumatismes du sportif. Si on ne doit en avoir qu'un ce serait celui là ! L’Arnica est indiqué pour tous les phénomènes hémorragiques sous toutes ses formes, rentrant dans le cadre d’un choc direct, d’une élongation, d’un claquage, ou même d’une simple fatigue musculaire.

Cuprum Metallicum

Il s’agit du cuivre métallique ayant une action anti-douleur sur les manifestations spasmodiques type crampe.

• Rhus toxicodendron

C'est un anti-inflammatoire largement utilisé chez le sportif dans les problèmes de tendons et muscles : entorses, luxation, raideur articulaire, contracture, etc…
C’est un très grand médicament en médecine du sport.

Ruta Graveolens

Périostite, entorse, douleur rachidienne, voire simple courbature ou crampe. *

Voir aussi : Magnesia phosphorica, utilisé pour des douleurs spasmodiques, névralgies, et les crampes chez le sportif.

Silicea

Très largement utilisé en prévention et en curatif en pathologie sportive, pour prévenir et consolider fracture, entorse, déchirure musculaire.
Utilisé aussi dans les cas de surentraînement.

Pour les courbatures spécialement :
- En prévention, avant l'effort : prendre 3 granules d'Arnica montana 9 CH.
- Quand la courbature est là, 3 granules de chaque trois fois par jour :
Arnica montana 9 CH et Rhus toxicodendron 9 CH, si les courbatures sont dues à un effort musculaire.

On peut prendre également des doses complètes d'Arnica dès l'arrivée d'une course éprouvante (comportant de la descente, notamment...). On avale alors l'intégralité du tube.

Sinon pour les dosages : c'est le 9 CH qui est le plus uilisé. Dans tous les cas, demandez l'avis de votre pharmacien ou de votre praticien.

- Sporténine (Lab. Boiron, en pharmacie). Idéal pour faciliter la résistance à l'effort, la récupération et éviter les crampes ou courbatures, dues à une mauvaise élimination de l'acide lactique au niveau des muscles. C'est une préparation homéopathique, à base d'Arnica et de Zincum Sarcolacticum. Posologie : une tablette à sucer une heure avant l'effort, une pendant et une après. Existe aussi en sachets ou en concentré boisson (utile pour maintenir une bonne hydratation au cours de l'effort). Et en plus, c'est bon !

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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 05:55
3 avril
LE SACRE TRAIL DES COLLINES A TULLINS

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500 participants pour une première édition  : un Sacré Trail des Collines,
presque un sacre, même pour les profanes...J'y étais !

Tullins, petite ville Iséroise de 7000 âmes, est connue pour sa production de noix (Noix de Grenoble AOC) qui a remplacé le vignoble, qui s’étendait sur ses coteaux. A ses pieds s’étend la plaine alluvionnaire de l’Isère. Mais aujourd'hui, cette cité tranquille a réuni au Clos des Chartreux 500 trailers et marcheurs pour cette toute nouvelle épreuve : Le Sacré Trail des Collines, organisé par Bernard Giroud, Rémi Bauer et tout le club CMI "Coureurs du Monde en Isère". Coup d'essai, coup de maître !

En ce premier dimanche d'avril, la fraîcheur est là et les sommets de Chartreuse, Belledonne et Vercors sont recouverts d'un blanc linceul....Les organisateurs, aidés par une centaine de bénévoles dévoués, ont bravé le froid pour accueillir, diriger, réconforter, soigner, restaurer, récompenser tous les passionnés de l'effort en nature que nous sommes. Ils n'ont pas oublié non plus que ce 1er AVRIL, dernier dimanche avant Pâques, était celui des Rameaux (Le dimanche des Rameaux célèbre l'entrée de Jésus à Jérusalem. Il est sur un âne. La foule l'acclame en brandissant des rameaux et en criant : Hosanna !). Dès la ligne d'arrivée franchie, chaque concurrent s'est vu offrir un rameau d'olivier. Même si je n'ai entendu personne crier "Hosanna" c'était pour les participants un moment de bonheur de recevoir cette offrande après les efforts consentis par chacun...Peut-être certains profanes, ont crû que c'était du laurier (Les lauriers de la gloire) et se sont fait une couronne avec !!! Mais avant de recevoir ce trophée symbolique, il aura fallu courir !

Deux parcours étaient au menu :
15 Km autour de Tullins (650m de dénivelé positif d'après les organisateurs, 750m d'après les GPS !) ou 35 Km traversant douze communes (1335m de dénivelé positif). Le départ des deux courses était commun et eut lieu dans le magnifique parc municipal. Trailers et marcheurs sont venus d'une trentaine de départements et même de l'étranger ! 301 personnes se sont élancées à l'assaut des 15km et 183 sur les 35km. 


Et sur les 301 personnes...il y avait moi ! Comment me suis-je retrouvée embarqué dans cette aventure ? A cause, ou grâce à mes copains Kikoureurs (http://www.kikourou.net/). Et notamment Béné38 qui m'a demandé, il y a plusieurs mois de superviser un peu son entraînement en vue de cette épreuve. A l'époque, jamais de ma vie, lorsque je lui ai fait son plan de course, je n'aurais pu imaginer que je me retrouverais à ses côtés pour courir ce fameux Trail ! Il faut dire aussi que j'étais blessée cet hiver et que je me contentais de mettre un pied devant l'autre pour seulement marcher sans boiter après une déchirure du mollet... 

Série noire :
Cette dernière semaine avant la course a été ...maudite ! Trois de mes coureurs se sont blessés : Lundi Lucho26 a été percuté par un piéton (gros hématome à la cuisse), jeudi c'est au tour de Défi Franck de se retrouver chez le médecin (on ne sait pas trop ce qu'il a mais il ne pourra pas courir dimanche !) et pour couronner le tout Francis m'annonce samedi qu'il a passé la soirée aux Urgences de l'hôpital : en jouant au foot, un méchant tacle l'a envoyé caresser la pelouse. Bilan, genou HS, et déchirure des adducteurs ! Pour le coach que je suis c'est la catastrophe...pour l'amie, je suis affligée pour eux...Face à ces forfaits, j'hésite à mon tour à aller à Tullins toute seule. Mais, je me suis engagée auprès des organisateurs et surtout l'envie de rencontrer mes copains Kikoureurs aura le dernier mot.

Mon premier trail !
C'est sûr, je n'ai pas l'entraînement pour faire un trail, même de 15 km. Je ne cours jamais plus d'une heure...et sur du plat ! Un peu de dénivelé toutefois dans les pentes du Laoul...mais, pas grand chose quand même pour me rassurer. Tant pis, je verrai bien, je pars à la découverte ! C'est l'aventure ! Le même jour, à 20 km de chez moi, un 10 km FFA m'attend...et m'attendra longtemps ! Je quitte Pierrelatte à 6h30 du matin après un réveil à 4 h (comme d'hab') en compagnie de Chantal Baillon, qui, en l'absence de mes compagnons prévus n'a pas voulu me laisser partir seule...Elle avait peur que la série des blessures se poursuive avec moi ! 1h30 de route et nous voici à Tullins. Le temps d'aller récupérer mon dossard, je croise moult bonnets oranges fédérateurs !
-"Moi c'est Thunder! Moi c'est Raider69, moi Samontetro". Béné, Rapace et ses Reblochons légendaires etc...on ne se connait que par nos pseudos de forum ! Je m'échauffe tranquillement toute seule, la tension monte ? Non, zéro pression aujourd'hui : que du plaisir ! Mon premier trail, je veux en profiter, et pas me "prendre la tête". Je m'interroge pourtant sur la tenue adéquate, les chaussures, je prends un bidon ? Un Camelback ? Finalement ce sera : mes vieilles chaussures Salomon Comp Trail SCS, tee-shirt technique, un gel et c'est tout. Qui courra verra !

La course !
9 h Briefing sur la ligne de départ. Il fait froid, je sautille sur place, j'ai hâte de courir pour me réchauffer (et en découdre ?). 5 4 3 2 1 PARTEZ !
Je suis placée devant, sur la ligne, donc, je pars à fond ! Un peloton fort de 500 unités s'étire très vite dans la longue montée du départ ! Je suis au contact des premiers...hommes. Une première descente ? Casse-pattes ! Et de nouveau une montée. Sur bitume et TRES LONGUE ET TRES RAIDE. Je me force à courir. D'ailleurs dans le groupe, personne ne marche. Du coup, je ne suis pas influencée...Quelques garçons me doublent, mais...pas de filles. Bizarre. Il doit y en avoir en embuscade...A un carrefour un signaleur m'encourage par mon prénom ! "Allez Sylvie de Pierrelatte". Il se présente : Bernard Giroud, le dynamique organisateur de cette course...avec qui j'ai correspondu cette semaine par email.
Bon, je suis en tête : pour l'instant, tout va bien (j'aime bien cette expression !). Je ne suis pas dans le rouge. Je monte à mon rythme. Malgré tout, les tendons de mes mollets crient grâce...Y a le feu ! Heureusement je vois le bout de cette montée infernale.

Plus dure sera la chute !
Maintenant, place au sentier. Je croyais que ce serait plus facile : erreur c'est devenu très technique. Soudain un virage très sec mais très boueux à angle droit !!! Le coureur que je suis de (trop) près, manque de tomber en se rattrapant Dieu seul sait comment...Je freine des 4 fers et tente une négociation qui tourne à mon désavantage. Je fais un dérapage non contrôlé, une triple boucle piquée, un double axel. Pour les ignorants, en patinage artistique, un axel est un saut partant sur une carre extérieure avant et se terminant sur une carre extérieure arrière après une rotation d'un tour et demi dans l'espace. J'ai hésité avec le double Salchow plus facile à réaliser.
Finalement ma prestation s'est terminée par terre...affalée sous le regard admiratif du bénévole de service (carrefour). Ainsi couverte de boue mais pas d'opprobre, j'ai tenté de me relever et dignement, et...rapidement ! Ca calme néanmoins. Je deviens très (trop ?) prudente. Un coureur me double en me disant que la deuxième féminine est en contrebas. "Mais elle marche" annonce t-il. Oui, elle marche, mais peut-être plus vite que je ne cours ! Dès lors, je me retourne plusieurs fois et j'attends avec impatience la descente pour la lâcher. La descente c'est mon point fort. Je regarde ma montre : Presque 8 km, on ne devrait pas être loin du ravitaillement et de la séparation des parcours. Allez, il faut tenir. Mince au carrefour, pas de ravitaillement ? En fait à cause de la boue, les bénévoles ont dû déplacer les tables et les installer sur le passage du 35 km ! C'est sûr, je fais l'impasse, tant pis pour l'eau (heureusement qu'il ne fait pas chaud...). Je me retourne pour regarder ce que fait ma poursuivante : la même chose que moi ! Aîe...Elle a l'air décidé à venir me contester la victoire. Nous nous retrouvons côte à côte et en profitons pour faire connaissance. Gentiment, elle me propose de partager son gel. Nous sommes maintenant sur les crêtes où souffle une bise glaciale. Avec mon asthme j'ai vraiment du mal à respirer. Le sentier est très étroit et je préfère la laisser passer, elle a le pied plus sûr que le mien. Au sommet un ravitaillement en plein vent : de courageux bénévoles m'offrent un gobelet d'eau (enfin ! Glacée, mais tant pis, ça fait du bien, car avec l'hyperventilation, je n'avais plus de salive, et ma langue était collée au palais !). "Allez, ça descend maintenant" ! Ah, les choses sérieuses ! Je vais sortir ma botte secrète. Oh oh, la pente est très abrupte et extrêmement glissantes. Boue, pierres, branches, troncs d'arbre à sauter, flaques, et ruisseaux...un vrai parcours d'obstacles vertical...Je suis toujours au contact de mon adversaire...Jusqu'au moment où en posant mon pied sur un appui fuyant, je fais 10 mètres avec la grâce d'un danseur étoile glissant sur le Lac des Cygnes. Oh là ! Tant pis pour la victoire, je lève le pied (si je puis dire !). Je ne sors pas de plusieurs mois de blessure pour m'en faire une autre aujourd'hui. Surtout après la série noire de cette semaine. Je prends donc une deuxième place (inespérée !) en 1h25 à moins d'une minute de Nadine Donnart...16e au scratch sur 200. Nadine est 14e. Bravo à elle. 2e, pour un 1er trail, je suis satisfaite ! 

L'après course ! 
Mais le meilleur de la course, hier, fut...l'après-course ! Pendant des heures se sont succédés les coureurs : d'abord du 15 km, puis du 35 km. Tous accueillis et acclamés comme des héros ! Les Kikoureurs et Kikoureuses vont arriver les uns après les autres ! Nous les attendons dans une superbe salle richement dotée de vitraux (ancienne chapelle, Clos des Chartreux oblige...face à la mairie, une des plus belles de l'Isère), en discutant et en mangeant le repas BIO prévu par les organisateurs. Très bon ! J'avais apporté quelques bonnes bouteilles de Côtes du Rhône, Rapace du Reblochon...Nous avons fait honneur à tout cela. Vers 16 h nous avons plié bagage et promis de nous revoir très vite sur une course ou...sur une autre !

Sur 35km, Majewski s'impose, et chez les féminines, c'est un trio international qui monte sur le podium : l'Italienne Alessandra Bianco première, Christine Denis-Billet deuxième et Janin Berteling complète le scratch.

Trouvé sur le site de l'organisateur le texte suivant :

 
"Sur 15km, le Grenoblois Delorme s'adjugeait la victoire en 1h12', gardant une minute d'avance sur ses suivants Rouquairol (ALE) et Gallego (CMI-Tullins) départagés au sprint. Suspense chez les féminines où la drômoise Sylvie Faure-Brac - pour son premier trail - tenait tête à la Stéphanoise Nadine Donnart (1h24'06") avant de céder un peu sur un final très vallonné rendu délicat suite aux neiges de l'avant-veille.

 Un beau podium féminin sur 15km

Après eux déferlèrent pendant des heures des vagues de concurrents plus ou moins fatigués, mais tous souriants à l'arrivée, attendus par des lots et un excellent repas Bio de produits dauphinois. Quand arrivèrent les derniers participants - aussi applaudis que les premiers - il y avait déjà trois heures que le premier avait passé la ligne. Mais la joie était quasiment la même... Et certains ont passé plus de temps à table que sur les chemins (non, non, je ne dirai pas de noms)." Bernard GIROUD

 

Certains sont arrivés bien fatigués, un vrai chemin de croix. Mais même dans les yeux de ceux-là, on y lisait la passion. Et en ce dimanche des rameaux...Ce n'était pas la Passion du Christ, mais c'était une sacrée course !

Je vous invite à lire les commentaires ci-dessous de mes Kopains Kikoureurs et des autres ! Merci à tous !

Mon CR sur kikouroù?, ici

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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 14:00
S'ENTRAINER POUR LA MONTAGNE SANS MONTAGNE !
Tout le monde n'a pas la chance d'habiter en montagne pour préparer des course...de montagne ! Alors, que faire quand tout est plat autour de soi, sans la moindre côte à l'horizon....
Et, bien, on peut s'entraîner dans des escaliers !...C'est efficace et ludique et ça ne nécessite pas de se rendre dans les salles de muscu.
Ca consiste à réaliser des séries de montées d'escaliers. Par exemple : montées en vélocité en séries marche par marche, puis des séries en montant 2 par 2, puis 3 par 3, etc. ... On peut aussi faire des pyramides (marche par marche, puis 2 par 2, puis 3 par 3, puis 2 par 2, puis 1 par 1 plusieurs fois).
Ensuite, on peut faire ça plus lentement sur une seule jambe, puis l'autre, les pieds joints, etc. ... si on a un escalier qui est assez long, on peut aussi faire du fractionné ... dans tous les cas, la récup se fait en redescendant.

Avant de se lancer dans les escaliers, il faut s'échauffer tranquillement, comme d'habitude, puis après la séance, on trottine 15 à 20' pour un retour au calme. Etirements indispensables.
Si on n'a pas d'escalier, il reste le stepper,ou simulateur d'escalier c'est pas mal aussi :
Ca permet aussi de raffermir les mollets, hanches, cuisses et fessiers tout en améliorant le système cardiovasculaire et respiratoire.

Mais attention : ces exercices sont tout de même éprouvants, donc y aller de manière prudente : progressive et régulière; on peut faire des séries de type (6 X 3').

Pensez aussi à la corde à sauter :
Les athlètes de haut niveau l'intègrent à leur entraînement. D'ailleurs, j'habite en plaine et j'entraîne une coureuse de montagne de niveau mondial en Master. Elle fait des montées d'escaliers et du stepper...Pour la corde à sauter, elle a un peu plus de mal ! Pourtant, c’est un outil intéressant qui permet de travailler jambes, ventre, dos, fesses et épaules.

Basique, et pourtant, quinze minutes de corde à sauter équivalent à une demi-heure de footing... Sauter renforce le rythme cardio-vasculaire, respiratoire, les muscles jambiers et fessiers, tonifie le dos, les épaules et la sangle abdominale, améliorant au passage vélocité et motricité.

Attention néanmoins : ce sport-impact est contre-indiqué aux personnes ayant des problèmes de scoliose, disques intervertébraux, hanches, genoux. Assure-toi que le plafond est assez haut et les voisins absents. 

On peut essayer ce programme d'entraînement :

1 - Commencez sans corde en te balançant légèrement d'un pied sur l'autre.

2 - Sautillez lentement avec la corde durant vingt secondes, soit vingt sauts, et continuez vingt autres sauts sans la corde. Veillez à rester souple, les poignets éloignés du corps effectuant un mouvement de rotation, sans hausser les épaules.

3 - Passez à trente secondes/sauts, le rythme acquis, et améliorez progressivement le temps jusqu'à être capable de faire trois séries de trois minutes, alternées d'une minute de repos.

4 - Compliquez en levant les genoux plus haut, pendant trois autres minutes, c'est bon pour les abdominaux et le bas du dos.

5 - Recupèrez une 1'30, en posant la corde. Sautillez d'un pied sur l'autre et relâchez les muscles des épaules, bras et jambes en expirant à fond.

6 - Reprenez une minute la séquence de lever de genoux, avec et sans corde, en inspirant/expirant pour enchaîner avec un travail d'endurance.

7 - Sautez à pieds joints, jambes serrées, de façon à bien répartir le poids du corps en associant genoux et chevilles, les talons décollés du sol, la pointe se soulevant à peine au passage de la corde, limitant ainsi efforts et impacts. Tenez trois minutes.

Autre piste :

Le VTT en emmenant de gros braquets, c'est bon pour améliorer tes qualités de descendeur.

Soyez TRES PRUDENT et PROGRESSIF : la musculation peut être une source de blessures...Le mieux bien sûr est de s'entraîner le plus possible "en nature". Les muscles qu travaillent et la gestuelle de course ne sont pas les mêmes, donc, je le répète : PRUDENCE et PROGRESSIVITE, sinon BLESSURES !  

On peut utliser ses week ends ou ses vacances pour aller en montagne ...et faire des séries en descente, ainsi que du dénivelé en continu...

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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 05:59
29 mars
TECHNIQUE DE DESCENTE EN COURSE
S'il est un point technique à ne pas négliger en course de montagne ou en Trail c'est bien les descentes. Autant un débutant fort des quadriceps se hissera assez facilement en haut des côtes, autant les qualités de descendeur sont nécessaires pour ne pas perdre ce que l'on a durement gagné à la montée, et ne pas se blesser ! 


Tout d'abord, il faut être bien relâché, tant mentalement que musculairement. Ce qu'il ne faut pas faire, c'est se crisper et freiner des 4 fers ! Car plus on se crispe, plus on se bloque ! Et chevilles et articulations sont donc moins souples pour amortir le terrain… En outre lorsqu'on est crispé, on a tendance à retenir sa respiration. Les muscles manquent d'oxygénation, se tétanisent et deviennent inefficaces et douleureux (surtout dans les jours qui suivent !)

Donc lorsque la descente arrive, il faut se mettre en confiance et mesurer immédiatement la difficulté qui se présente à nous. Il ne faut pas attaquer la pente tout de suite. On analyse. On anticipe. Et avant de se lancer à fond dans la descente, il faut aussi avoir récupéré de la montée pour être à 100% à ce que l'on va faire. Il faut laisser aux muscles le temps de se mettre en position : DESCENTE. Cela ira d'autant plus vite que l'on aura travaillé à l'entraînement l'enchaînement MONTEE / DESCENTE.
Par exemple : 5 X 6' (dont 4' de montée, suivies de 2' DE DESCENTE immédiatement...
Donc les maîtres mots c'est
RELACHEMENT, déblocage de la RESPIRATION, ANTICIPATION 

L'autre point à travailler : l'équilibre vers l'avant ! il faut être penché en avant, pour ne pas subir la descente. Il faut avoir envie d'attaquer, être ACTIF et non passif. Il faut donc rechercher la position relâchée, en se penchant vers l'avant…d'ailleurs, on a une meilleure adhérence au sol. Quand on freine des 4 fers, penché en arrière, on glisse !!! Et on se retrouve sur les fesses !
On écarte les bras (pour s'équilibrer) ou on met les mains vers l'avant, presque sur les genoux. C'est une position un peu "assise", (centre de gavité amélioré...); la pose du pied doit être légère et rapide.

En course, les descentes peuvent être mises à profit pour récupérer et/ou se ravitailler. Le coeur bat moins vite, on respire mieux. Enfin, ne pas succomber au piège d'une descente folle non maîtrisée, qui pourrait finir...dans les fourrés !
Une séance de 30"/30" en descente est un bon excercice...pour s'entraîner à dévaler vite.
Bonne chance, et n'oubliez pas : il faut aussi de BONNES CHAUSSURES !

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 06:05
18 mars
COURIR SUR LE PLATEAU A CLANSAYES

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Dimanche 18 Mars, Clansayes,  3e édition de la course : Courir sur le Plateau. Record de participation !

Le mistral s'est invité à la fête ce matin, et rafraîchit l'atmosphère. Tant mieux, ça commençait à chauffer sur la ligne de départ de la course : "Courir sur le plateau", car 167 coureurs se serrent en attendant le coup de feu libérateur du starter officiel. Depuis que j'ai repris la course à pied après plusieurs mois de blessures, je ressens un stress jusqu'alors réservé aux grands événements : championnats de France, d'Europe ou du Monde. Maintenant, même pour une course de village, j'ai un noeud au creux de l'estomac. Heureusement, ça ne dure pas, et dès l'enclenchement du chronomètre, je ne pense plus qu'à une chose : courir !

Toute la première partie de l'épreuve est en légère montée ou en faux-plat. Je suis au coude à coude avec l'athlète montilienne de l'UMS Amandine Ferrato, affûtée comme une lame de rasoir. Elle rentre des championnats de France de cross, et n'est pas venue pour faire une promenade de santé. Je resterai à côté d'elle pendant les deux premiers kilomètres, mais mon asthme ne me permet pas de poursuivre un effort violent prolongé face au mistral. Dès l'entame d'une montée plus sévère, vers le 3e kilomètre je cède du terrain. Je décide de la laisser partir et reste à l'abri d'un groupe de garçons. Pas de panique, je me retourne : pas de filles à l'horizon ! Nous abordons une partie technique en mono- trace dans les bois. Je piétine un peu à l'arrière de mon peloton. Je ne peux pas doubler. Tant pis, j'en profite pour récupérer et pour regarder où je mets les pieds ! La boue de la semaine dernière (reconnaissance dimanche 11 Mars) a partiellement séché et nous franchissons sans encombre une partie qui nous avait valu une sortie de sentier à la Camel Trophy !
Le sentier débouche sur une large piste, et j'en profite pour fausser compagnie à quelques coureurs qui ont coulé une bielle...J'aperçois le maillot d'Amandine au loin qui flotte comme une djinn dans le désert. Un mirage ? Je ne la rattraperai pas aujourd'hui, ou alors, il faudrait vraiment que je mette le turbo, mais il est poussif depuis ma reprise... Exit la victoire. De toute façon, lorsque je l'ai vue au départ de la course, j'ai fait une croix sur la plus haute marche du podium. Je me console en me disant que c'est normal qu'une fille qui revient d'un France de cross, de 20 ans ma cadette soit devant une athlète qui revient de blessures... Je relâche dès lors toute pression et c'est relativement tranquille que je déroule mes foulées sur la petite route descendante qui nous ramène vers le village en devisant avec un coureur. Il m'a rattrapée dans les 2 derniers kilomètres, m'abrite du vent et m'encourage par mon prénom. On se connaît ??? Qui ne te connaît pas  ?" me lance-t-il tandis que nous passons devant un groupe de spectateurs qui scande mon nom. Parmi ces "fans", mes élèves de Théâtre ! "Allez, bravo Titi !!!". Je leur fais signe de la main et souris. Hum, je les retrouverai demain, ce sont des écoliers de Saint Paul 3 Châteaux.
La route se poursuit et la côte finale nous attend ! Elle est au moins à 30 % ! Merci les organisateurs...c'est gentil de nous offrir ce morceau de choix ! J'arrive, le sourire aux lèvres, décontractée en 40'36, 15e au classement général (sur 167, finalement, c'est pas trop mal)  Mon adversaire du jour est déjà arrivée, mais semble plus éprouvée que moi (voir photos). Le temps d'enlever mon dossard et je vais la féliciter. Belle course Amandine ! Déjà le micro du speaker se colle sous mon nez et je dois répondre à une interview flash :"Alors, cette course ? Les sensations ? Etc..." Je lâche quelques mots à l'animateur qui fait son métier, reçois les félicitations de Chantal Baillon venue nous encourager, et redescends la côte pour retourner sur le parcours chercher mes athlètes qui n'ont pas encore franchi la ligne d'arrivée.

La Section Loisirs par ordre d'entrée en scène : Franck Delannoy : 40e et 9e senior, Jean-Claude Goumarre 46e et 12e senior, Véronique Gielly 52e et 3e V1. Les deux autres arrivent ensemble : Véronique Fijalek 74e, 6e V1, et Francis Blasco 75e et 19e senior. A noter que Francis a couru la première course de sa vie ! Le 95e est Thierry Bussot 23e senior, suivi de Christine Nicolas 99e, 10e V1, et pour finir Colette Canac qui avec une 107e place au scratch s'assure de la victoire dans la catégorie des V2 !  Tout ce petit monde étant désormais arrivé, nous nous dirigeons vers les tables de ravitaillement. Une fois de plus les organisateurs ont bien fait les choses. C'est le MEILLEUR ravitaillement d'après course que je connaisse dans le coin ! Jugez du peu : Nougat, Croquants aux amandes, fruits secs, fruits frais, pruneaux, chocolats Poulain, et j'en passe et des meilleures ! Tout cela servi avec le sourire par des bénévoles vraiment disponibles. BRAVO à l'équipe d'Emilien DELPAPA, COURIR SUR LE PLATEAU est en passe de devenir une classique incontournable. Surtout quand le printemps s'invite : à 12h il fait 25° sur la place du village, et ...le mistral a renoncé à sa colère matinale !

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  • : Courir Plus Haut
  • : Le blog de Titifb, passionnée de montagne. 6e des championnats du monde Master de course en montagne 2006. Trails, 10 km, plans d'entraînement, conseils, récits de courses...Coach d'une équipe de coureurs Drômois.
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